COMPOSTAGE URBAIN

Trop d’incinération !

  • Un Français moyen, produit en moyenne 360 kg de déchets par an. Seulement, 19% de ces déchets sont recyclés, tous les autres finissent dans des incinérateurs ou des centres de stockage. Tous ces déchets sont néfastes pour la Terre et les hommes s’ils ne sont pas maitrisés.
  • L’incinération est un traitement qui coûte très cher. la collectivité par le biais du SYBERT et du Grand Besançon, a décidé de limiter cette méthode, favorisant la prévention, le compostage et en mettant en place la redevance incitative (à la pesée) en 2012.
  • La collecte séparée des bio-déchets nécessite de la place, coûte cher et, surtout, possède un bilan écologique déplorable. L’organisation d’une filière de ce genre n’est pas forcément respectueuse de l’environnement : transport des déchets, fabrication d’une immense plateforme de compostage et distribution de la matière compostée. Le choix d’un compostage de proximité s’est donc imposé à la collectivité.
  • Une crise sociale : L’individualisme est omniprésent dans notre société conduisant à fracture importante du lien social. Nous devons nous interroger sur nos conceptions et nos pratiques pour améliorer les choses.

A travers le compostage urbain collectif, nous obtenons une poubelle réduite et la fabrication d’un produit efficace, écologique et local pour nos jardins qui contribuent grandement au respect de notre environnement .

Les bases

Le compostage c’est un processus de transformation biologique, opéré par des micro-organismes, dans desconditions contrôlées, qui fournit un produit stable et sain pour l’environnement.

Ces conditions sont simples, nous avons besoin :
·  d’un bon mélange d’azote (épluchures, gazon, etc.) et de carbone (feuilles mortes, bois déchiqueté, journal, etc.);
·  d’une bonne humidité et d’une bonne aération

100_1622

Trois règles d’or

La pratique est simple; il suffit de suivre 3 règles d’or pour obtenir un bon compost :

  1. Réduire en morceaux : la décomposition se fait plus rapidement si vos apports sont fragmentés.
  2. Diversifier : le compost est un mélange équilibré de matière azotée (épluchures, gazon, etc.) et carbonée (feuilles mortes, bois déchiqueté, etc.)
  3. Contrôler les conditions : le compost doit être humide comme une éponge pressée et il faut l’aérer en le brassant de temps en temps.

    IMG_1137

Que mettre dans le composteur ?

Épluchures, Déchets de légumes et de fruits (crus ou cuits), Fleurs fanées, Tailles de haies, Brindilles, Fruits et légumes abimés, Marc et filtre de café, Sachets de thé, Coquilles d’oeufs écrasées, , Mauvaises herbes.

En quantité limitée : Essuie-tout, Serviettes en papier, Restes de repas, Pain rassis, Gazon, Pommes de terre germées, Pelures d’agrumes, Coquilles dures (noix…), Cendres de bois.

A éviter !

Viande, poisson, produits laitiers, huile et graisses, litières d’animaux, papiers encrés en couleur, couches, végétaux traités, plantes malades, thuyas, cyprès, laurier et plantes invasives, déchets médicaux (pansements,..), poussières de balayage, sacs d’aspirateurs, déchets pollués ou toxiques et tous les matériaux non biodégradables (verres, plastiques, bois traité, etc.)

Chasse aux idées reçues !

Odeurs : le compost ne dégage aucune mauvaise odeur grâce à l’apport d’oxygène.

Nuisibles : la matière se décompose rapidement et le compost monte en température, ce qui n’attire pas les rongeurs .

Jus : les jus s’infiltrent dans la terre ne salissant pas le site de compostage.

 

 Passons à l’action dès maintenant !

  • Réduisons nos déchets : la meilleure façon de traiter les déchets n’est pas technique mais comportementale.
  • Compostons : grâce à la valorisation de nos déchets organiques par le compostage, nous pourrons réduire de près d’1/3 le poids de nos ordures ménagères.
  • Apportons de la convivialité : pour offrir d’agréables perspectives, multiplions les temps d’échanges et les rencontres ! Le compostage collectif, un geste convivial, s’intègre dans une démarche locale génératrice de sens collectif.

IMG_1587